Dépression du post-partum : comprendre et agir pour mieux vivre la maternité
Devenir parent est une aventure bouleversante. Entre bonheur, fatigue, émotions intenses et responsabilités nouvelles, il n’est pas rare que les mamans et les papas traversent une période de fragilité. Dans les Landes, de nombreuses familles se sentent concernées par le baby blues ou la dépression du post-partum. Parlons-en sans tabou.
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Baby blues : une étape passagère
Le baby blues survient chez de nombreuses femmes après l’accouchement. Symptômes fréquents :
crises de larmes sans raison apparente,
irritabilité et sautes d’humeur,
sentiment d’être dépassée,
perte de confiance en soi.
⏳ Ce phénomène dure quelques jours, rarement plus de 15. Le soutien du conjoint et de l’entourage est essentiel.
⚠️ Si les symptômes persistent au-delà de deux semaines, il peut s’agir d’une dépression du post-partum : il est alors important d’en parler à un professionnel de santé et de ne pas rester seule.
Dépression du post-partum
La dépression périnatale est plus fréquente qu’on ne le croit :
1 femme sur 5 vit une dépression du post-partum à 2 mois,
1 femme sur 4 souffre d’anxiété,
1 femme sur 20 exprime des idées suicidaires.
Symptômes à surveiller :
fatigue intense et perte d’énergie,
difficultés à s’occuper de son bébé,
perte de plaisir, tristesse profonde, larmes récurrentes,
pensées négatives, culpabilité, sentiment d’incompétence,
troubles du sommeil ou de l’appétit,
douleurs diffuses et persistantes,
phobies d’impulsion, angoisses, idées suicidaires.
➡️ Ces signes ne doivent jamais être banalisés. La dépression maternelle et paternelle se soigne avec l’aide de professionnels de la santé.
La dépression du post-partum n’est ni une faiblesse, ni une fatalité. C’est une maladie fréquente, reconnue, et qui peut être traitée avec un accompagnement médical et psychologique adapté. N’attendez pas pour demander de l’aide.
Comment prévenir et mieux vivre le post-partum ?
Certaines pratiques aident à réduire le stress et à renforcer le lien parent-enfant :
peau à peau pour stimuler l’ocytocine et diminuer le cortisol,
allaitement : des traitements antidépresseurs compatibles existent,
psychothérapie ou suivi psychologique (via le dispositif Mon soutien psy pris en charge par l’Assurance Maladie),
groupes de parole et rencontres entre parents,
soutien de l’entourage, d’une sage-femme, du médecin traitant, de la PMI ou encore d’un travailleur social.
Et les papas ?
La dépression paternelle est souvent passée sous silence, mais elle existe. Les nouveaux pères peuvent également ressentir fatigue, isolement, anxiété et découragement. Parler de ses difficultés et demander de l’aide est tout aussi essentiel.
📞 Ressources utiles et numéros d’urgence
Allô Parent-Bébé : 0 800 00 34 56 (gratuit)
Suicide Écoute : 31 14
L’ostéopathie comme soutien complémentaire
L’ostéopathie peut accompagner la jeune maman (et le jeune papa) dans cette période fragile :
réduire certaines douleurs physiques (dos, bassin, cicatrices),
favoriser une meilleure récupération,
améliorer le sommeil et la détente,
aider à retrouver un équilibre global.
En tant qu’ostéopathe dans les Landes, je propose une prise en charge douce, adaptée au post-partum, pour contribuer à votre bien-être et vous aider à retrouver confiance dans votre corps et votre rôle de parent.
📍 Infos pratiques
👉 Cabinet d’ostéopathie Chloé Prédot : 486 route de Mugron, 40250 Saint-Aubin (près d’Hagetmau, Landes)
📞 06.38.38.09.20
📅 Rendez-vous en ligne : Doctolib
